Le 15e abrite 5 jardins parisiens majeurs :
-) Le Parc André Citroën se trouve sur le site des anciennes usines Citroën.
-) Le Parc Georges Brassens a remplacé des abattoirs et doit son nom au célèbre chanteur qui habitait le quartier.
-) Le Square Saint Lambert.
-) Le Jardin Atlantique est situé au dessus des quais de la gare Montparnasse.
-) L'allée des Cygnes permet de se promener sur l'Île aux Cygnes, entre le pont de Grenelle et le pont de Bir-Hakeim.





Le Parc André Citroën


Le parc André-Citroën fait partie d'un ensemble architectural ultramoderne, qui a surgi de terre dans les années 1990.

A ne pas manquer :

Le jardin blanc, le jardin noir, le parc central, les deux serres monumentales, les jardins sériels, le jardin des métamorphoses, le jardin en mouvement, les expositions.


Accès :

- Quai André Citroën, rue Leblanc, rue St Charles, rue de la Montagne de la Fage
- Métro : Lourmel, place Balard ou RER bd Victor


Horaires : (à titre indicatif)

Ouverture: 8h en semaine et 9h le week-end.
Fermeture:
janvier: 17h30
février: 18h
mars: 19h
15 avril au 15 mai: 21h
15 mai au 31 août: 21h30
septembre: 20h30
octobre: 20h
fin oct au 15 nov: 18h
15 nov au 31 dec: 17h30


Activités et services du parc :

- Nombreuses aires de jeux pour les enfants
- Bacs à sable
- Aire de jeux de ballon
- Tables de ping-pong
- Tyrolienne
- Pelouses accessible au public
- Sani-canins à proximité immédiate du parc
- Ballon captif
- Visites guidées


Se promener :

C'est à l'emplacement des 24 hectares de l'usine Citroën que le parc fut inauguré en 1992. C'est l'un des parcs majeurs réalisés en cette fin de siècle à Paris, avec le parc de la Villette, le parc de Bercy, le parc de Belleville et le parc Georges-Brassens.

D'une superficie de 14 hectares, il offre une très belle perspective sur la Seine et il est le seul, à ce jour, à être directement ouvert sur le fleuve. Une promenade le long de la Seine va bientôt voir le jour, entre le parc de Bercy et le parc André-Citroën et permettra ainsi de traverser la capitale sans quitter le rivage.

Cette oeuvre futuriste, réalisée par les paysagistes et les architectes Alain Provost, Gilles Clément, Patrick Berger, Jean-Paul Viguier et François Jodry a nécessité l'apport de 43 000 m3 de terre lors de sa création. Aujourd'hui, les habitants du 15ème arrondissement bénéficient de 13m² d'espaces verts et de 5 arbres par habitant !

Il est divisé en trois parties :

- le Jardin Blanc (1 hectare, entre la rue Saint-Charles et la rue Balard), dédié à la promenade et aux jeux, où des plantes vivaces à dominante blanche éclairent ce petit espace protégé de hauts murs;

- le Jardin Noir (2 hectares, entre la rue Saint-Charles et la rue Leblanc), à la végétation plus touffue, également clos et reconnaissable à ses gradins, qui vous mènent à une petite place entourée de soixante-quatre jets d'eau;

- un grand parc central (11 hectares), dont une large pelouse se couvre dès le printemps de centaines de Parisiens pressés de reprendre des couleurs; il décline ses multiples jeux d'eau jusqu'à la Seine où il finit sa course en pente douce.

Vous pourrez y observer de beaux spécimens d'arbres, dont le séquoia, originaire d'Amérique du Nord . Son aspect fibreux permettrait à certains de pratiquer la boxe, car il rebondit ! Le cyprès chauve mérite aussi toute votre attention. Sa particularité réside dans sa résistance exceptionnelle à l'élément aquatique. Il possède des pneumatofores, des racines creuses qui lui permettent de respirer sous l'eau ! Il fait le bonheur des menuisiers qui utilisent son bois pour réaliser des meubles.

Le parc est rythmé par des jeux d'eau remarquables, dont le plus spectaculaire surgit entre les deux serres monumentales et transparentes de 15 mètres de haut situées en face du parc central. L'une a vocation d'orangerie d'octobre à avril, l'autre abrite des plantes de climat méditerranéen des zones australes.

L'orangerie est parfois investie par les très belles expositions de la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts, entre le mois de mai et le mois d'octobre : exposition des épices, des bambous, 50 ans d'affiches... De magnifiques magnolias apportent un peu d'ombre à cet espace dégagé, le long des serres, qui projettent inexorablement les rayons du soleil sur les promeneurs.

Six petites serres, situées au-dessus des Jardins Sériels, au Nord-Est du parc, répondent aux six jardins dont les couleurs sont associées à un métal, à une planète, à un jour de la semaine, à un état de l'eau, mais aussi à un sens :
- le jardin bleu = le cuivre, Vénus, vendredi, la pluie et l'odorat;
- le jardin vert = l'étain, Jupiter, jeudi, la source et l'oui;
- le jardin orange = le mercure, Mercure, mercredi, le ruisseau et le toucher;
- le jardin rouge = le fer, Mars, mardi, la cascade et le goût;
- le jardin argent = l'argent, la Lune, lundi, la rivière et la vue;
- le jardin doré = l'or, le Soleil, dimanche, l'évaporation et le 6ème sens.

Mais ce ne sont pas les seuls jardins à thème. Le Jardin des Métamorphoses évoque la " transmutation alchimique de l'or et du plomb ". Le Jardin en Mouvement est une friche jardinée où des fusains, des rosiers, des parrotias se mêlent à ce que l'on appellerait ailleurs des mauvaises herbes (coquelicots, compagnons rouges, digitales, chardons d'arabie) qui se ressèment pour fleurir dans d'autres endroits du parc, les années suivantes, d'où ce terme de jardin en mouvement. Cette partie contraste avec l'ordre végétal qui règne dans l'ensemble du parc. Vous y verrez la balsamine, appelée aussi impatiente, car lorsque l'on touche ses petites capsules arrivées à maturité, elles éclatent.


Se distraire :

Dans le Jardin Blanc, les enfants peuvent profiter d'une aire de jeux de ballon, de deux tables de ping-pong, d'une tyrolienne et de jeux sur un sol souple. Tandis que dans le Jardin Noir, ils disposent de cinq enclos où ils se réunissent autour de deux bacs à sable surmontés de jeux à ressorts, de cabanes en bois et de toboggans.

Un grand ballon captif à gaz emmène jusqu'à 30 adultes et 60 enfants à 150m de hauteur pour admirer le site en toute sécurité.
Amusez-vous à repérer la corneille noire. Elle aime les vastes étendues et vous l'apercevrez sûrement sur la pelouse centrale. C'est le plus gros oiseau nicheur parisien, avec une envergure qui peut atteindre 1 mètre. Omnivore, il consomme tout ce qui lui tombe sous le bec : fruits, insectes, oeufs, oiseaux, vivants ou morts... C'est l'oiseau qui aurait servi à illustrer la fable de La Fontaine du Corbeau et du Renard.

Trois sani-canins ont été aménagés à proximité immédiate du parc.


Un peu d'histoire :

Le parc André-Citroën fait partie d'un ensemble architectural ultramoderne, qui a surgi de terre dans les années 1990.

La vocation avant-gardiste de ce quartier a commencé dès 1777. Le petit port de pêche du nom de Javel, où venaient canoter les plaisanciers depuis le 15ème siècle, fut transformé par l'installation d'une manufacture de produits chimiques.

Le comte d'Artois, futur Charles X qui devait accéder au trône en 1824, y fit fabriquer la fameuse eau désinfectante qui pris le nom du village. La réussite du comte et de son eau de Javel attira de nombreux autres industriels, jusqu'à l'arrivée au début du 20ème siècle de l'usine de l'ingénieur André Citroën, en 1915.

André Citroën s'était spécialisé au départ dans la fabrication de munitions, face à la pénurie observée pendant la première guerre. Il fit rapidement fortune avec une production qui atteignait les 20 000 obus par jour. La paix revenue, il reconvertit l'usine et se lança dans la construction automobile. Alors qu'en 1919, 30 voitures sortaient chaque jour de ses chaînes de montage, 5 ans plus tard, elles en produisaient déjà 250. Son succès lui permit de s'agrandir et une usine flambant neuve de 55 000 m² fut édifiée. Elle fut le berceau des fameuses tractions avant et de la DS.

En 1958, le Conseil Municipal décida de donner le nom d'André-Citroën au quai de Javel. 14 ans plus tard, la dernière DS devait sortir des chaînes de montage. Les activités de l'usine furent transférées à Aulnay-Sous-Bois, seul le siège devait demeurer au quai André-Citroën, jusqu'au 6 octobre 1982, date à laquelle la totalité des activités des usines Citroën quittèrent ce lieu légendaire pour Neuilly-Sur-Seine.





Le parc Georges Brassens


Ce parc rend hommage au célèbre poète et chanteur Georges Brassens (1921-1981), qui habitait non loin de là, au numéro 42 de la Villa Santos-Dumont, depuis 1968.


A ne pas manquer :

Le jardin des senteurs, le jardin des plantes aromatiques et médicinales, le rucher, le beffroi et la halle aux chevaux, les sculptures.


Accès :

- rue des Morillons, rue des Périchaux, rue Brancion
- Métro : Convention ou Porte de Vanves


Horaires : (à titre indicatif)

Ouverture: 8h en semaine et 9h le week-end.
Fermeture:
janvier: 17h30
février: 18h
mars: 19h
15 avril au 15 mai: 21h
15 mai au 31 août: 21h30
septembre: 20h30
octobre: 20h
fin oct au 15 nov: 18h
15 nov au 31 dec: 17h30


Activités et services du parc :

- Aires de jeux pour les enfants dont une accessible aux handicapés
- Promenades à dos de poneys
- Manège
- Tables de ping-pong
- Potager à vocation pédagogique
- Balançoires
- Promenade destinée aux chiens
- Kiosque à musique
- Théâtre de marionnettes
- Terrain d'escalade au pied de la colline
- Pelouses accessibles au public
- Proximité du théâtre Sylvia Montfort, rue Brancion
- Visites guidées


Se promener :

Il offre un paysage fortement dénivelé, une rivière surmontée d'un petit pont et un belvédère. Vous y découvrirez de nombreuses variétés de plantes : plantes de terre de bruyère, plantes habituées des cours d'eau (sagittaires, massettes), roseraie. Un jardin de senteurs avec de nombreux spécimens, du chèvrefeuille en passant par le jasmin, et un jardin de plantes aromatiques et médicinales permettent au non-voyants de s'initier à la botanique grâce à un étiquetage en braille. Le bassin abrite quelques couples de canards colverts.

Le serin cini y a trouvé des conditions idéales pour sa reproduction, une zone plantée d'arbres espacés. Vous le remarquerez grâce à son chant, des petits cris métalliques groupés par deux ou trois. Il est particulièrement prolixe lors de sa parade nuptiale, au début du mois de mai.

Le parc abrite également quelques hôtes de pierre et de bronze, un buste du docteur Emile Decroix, une tête de cheval, sur la porte d'entrée située à l'angle de la rue des Morillons et de la rue Brancion, ainsi qu'un buste de Georges Brassens, réalisé par André Greck. Des allées, qui portent les noms de certaines de ses chansons, rappellent son souvenir et se prêtent aux promenades romantiques.





Se distraire :

Des activités sont proposées autour de la vigne de pinot noir, mais également au rucher, par la Société Centrale d'Apiculture. Créé en 1986, il a accueilli depuis près de 30 000 enfants. Guidés par un animateur, ils apprennent à connaître le rôle des abeilles, l'essaimage, la pollinisation... Une vente de miel a lieu tous les premiers samedis d'octobre. (Renseignements au 01 45 42 29 08)

Les enfants trouveront certainement leur bonheur dans ce parc qui leur propose de très nombreuses activités : balançoires, promenades à dos de poneys, ping-pong, manège, théâtre de Polichinelle.


Un peu d'histoire :

Ce parc rend hommage au célèbre poète et chanteur Georges Brassens (1921-1981), qui habitait non loin de là, au numéro 42 de la Villa Santos-Dumont, depuis 1968.

Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, le paysage du hameau de Vaugirard était verdoyant et la culture du grand vignoble de Périchot occupait la majeur partie des habitants des environs. Les vignes cédèrent la place à des jardins maraîchers au XIXème siècle, puis aux abattoirs de Vaugirard, en 1894.


D'une superficie de 8,7 hectares, le parc a été ouvert en 1975, après la démolition des abattoirs, dont il a conservé certains éléments architecturaux : les deux sculptures de taureaux (Auguste Caïn, 1821-1894) situées de part et d'autre de l'entrée du parc qui ornaient à l'origine les jardins du Trocadéro, le beffroi qui était le point central du marché à la criée et la halle aux chevaux qui était le lieu de vente des chevaux destinés à l'abattage.





Le square Saint-Lambert


Autrefois s'élevaient ici les anciennes usines à gaz de Vaugirard. Les usines ont cédé la place à ce vaste jardin en 1933, à l'instar des nombreux immeubles d'un style typique des années 30 autour du jardin.


Accès :

- rue Théophraste-Renaudot, rue Léon-Lhermitte, rue Jean-Formigé, rue du Docteur-Jacquemaire-Clémenceau
- Métro: Commerce


Activités :

- Tables de ping-pong
- Aires de jeux pour les enfants
- Manège
- Théâtre de Guignol en plein air
- Pelouses accessibles


Se promener :

square saint-lambertL'eau d'un grand bassin aux puissants jets vient rafraîchir les nombreuses essences d'arbres qui bordent le jardin : peupliers, acacias, ptérocaryas, cédrelas, cerisiers à grappes. Vous pourrez les contempler à loisir de la terrasse en forme d'éventail qui dévoile aussi un pin Griffith, un micocoulier de Provence, et un Aulne à feuilles en forme de coeur.

Deux larges pelouses symétriques déclinent les couleurs des saisons, qui défilent sous le regard d'un bestiaire inattendu : un « Chien » de René Paris (1928) et des « Oursons » de Victor Reter (1928). Ces statues côtoient un bas-relief de Auguste Guénot, qui date de 1939.


Se distraire :

De larges bancs confortables accueillent les conversations animées des mères de famille, qui ont laissé un instant leurs enfants dans une des deux aires de jeux, l'une constituée d'un bac à sable et de structures à grimper pour les tous-petits, l'autre destinée aux plus grands avec deux tables de ping-pong et des agrès. Certains préfèreront sûrement applaudirent les prouesses de Guignol dans le petit théâtre en plein air, ou bien faire quelques tours de manège.


Un peu d'histoire :

Autrefois s'élevaient ici les anciennes usines à gaz de Vaugirard, qui s'étendaient sur près de six hectares. Elles ont fonctionné de 1835 jusqu'au début du XXème siècle.

Les usines ont cédé la place à ce vaste jardin en 1933, à l'instar de nombreux immeubles que vous apercevrez du jardin, d'un style typique des années 30.

Il rappelle la triste fin de Lambert, qui lutta toute sa vie contre les pratiques païennes, ce qui lui valut d'être transpercé par un javelot, alors qu'il était en prière dans sa chambre, en 705. Il est le protecteur des personnes atteintes de la maladie de la pierre et de hernies.





Le jardin Atlantique


Le Jardin Atlantique, construit au-dessus des voies de la gare Montparnasse sur une surface de 3,5 hectares est entouré par des barres d'immeubles.S itué entre 7 à 18 mètres de hauteur par rapport aux rues environnantes, ses allées évoquent le souvenir de la 2ème DB du Général Leclerc.


A ne pas manquer :

La fontaine de l'île des Hespérides ", le bassin des Miroitements.




Accès :

- Pont-des-Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, place Raoul-Dautry, rue du Commandant-Mouchotte, boulevard de Vaugirard
- Métro : Montparnasse-Bienvenue, Gaîté ou Pasteur


Horaires : (à titre indicatif)

Ouverture: 8h en semaine et 9h le week-end.
Fermeture:
janvier: 17h30
février: 18h
mars: 19h
15 avril au 15 mai: 21h
15 mai au 31 août: 21h30
septembre: 20h30
octobre: 20h
fin oct au 15 nov: 18h
15 nov au 31 déc: 17h30


Activités et services :

- Aires de jeux pour les enfants
- Aire de musculation
- Cours de tennis
- Tables de ping-pong
- Visites guidées


Se promener :

Le jardin s'est inspiré de la géométrie régulière et dégagée des jardins à la française, au centre et à l'Ouest, et du relief accidenté des parcs paysagers anglais à la végétation plus touffue, à l'Est. Les enfants y trouveront une fantastique aire de jeux sur le thème de l'océan. A l'Ouest du jardin, des tennis (dépendants d'un club sportif), une aire de musculation et deux tables de ping-pong symbolisent le soleil et l'énergie. Tandis que l'Est symbolise l'ombre et la rêverie.

Une majorité de pins au feuillage persistant, donc toujours vert, donne au jardin un aspect accueillant. Les plantes vivaces aux tons de blanc, mauve et bleu rappellent la couleur de l'azur et de l'océan. La pelouse centrale est cernée par deux rangées d'arbres, originaires des pays qui s'étendent de part et d'autre de l'Atlantique.

En son centre, la fontaine de l'île des Hespérides ", qui est dédiée au ciel, exhibe un immense thermomètre, un pluviomètre, une girouette et un anémomètre, qui mesure la vitesse du vent. Les ondulations du sol suggèrent les vagues de l'océan. Un grand miroir capte les rayons du soleil et éclaire le bassin des Miroitements, qui est à l'ombre la majeure partie du temps.


Un peu d'histoire :

Réalisé sur un rectangle de béton soutenu par douze piles d'arches, il coiffe la gare Montparnasse depuis 1994. Les concepteurs ont réussi la prouesse d'allier l'esthétisme aux contraintes techniques qui étaient énormes. Ainsi 130 ouvertures, appelées " trémies " ont-elles été pratiquées dans le sol, ce qui a permis une bonne ventilation de la gare et du parking situés au-dessous. Lorsque l'épaisseur de terre n'était que de 20cm pour les pelouses, du polystyrène a été utilisé pour les surélever. Les arbres ont été planté dans les zones de 1,80 mètres d'épaisseur, un minimum vital pour assurer leur croissance.




Une grande pelouse carrée libre d'accès constitue le centre du parc. Traversée en son centre par une allée qui mène à la fontaine de l'île des Hespérides où l'on trouve un portique dont chaque pied héberge un équipement météorologique et qui supporte un grand miroir orientable. La végétation persistante ornant le parc est empruntée à la nature des façades atlantiques des deux continents et offre outre le vert, du mauve, du blanc et du bleu. Le jardin propose une aire de jeu pour les enfants dont la configuration faite de peites places et de chemins encaissés tranche radicalement avec le reste du parc. Cette zone est survolée par une longue passerelle piétonne courbe. Le parc propose également une aire de musculation, des tables de ping-pong et des courts de tennis et des visites guidées.
Aire de jeu du Jardin Atlantique
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Aire de jeu du Jardin Atlantique

Le thème de l'océan est sucité par la végétation, par les formes de vagues omniprésentes et le mobilier qui rappelle la construction navale.


Accès :

- Pont des Cinq Martyrs du Lycée Buffon
- Place Raoul-Dautry
- Rue du Commandant-Mouchotte
- Boulevard de Vaugirard
- Métro : Montparnasse-Bienvenue, Gaîté ou Pasteur


Un peu d'histoire :

Ce jardin suspendu a été construit en 1994, carré de verdure dans un écrin de verre et de béton, il parvient à concilier les impératifs techniques avec la nature. 130 trémies sont ainsi réparties dans le jardin et permettent de ventiler la gare et le parking souterrain construit en dessous.

Certaines installations ont souffert avec temps, l'observatoire météorologique est hors service et il est parfois difficile de reconnaître les vaguelettes en mouvement formées par les jets de la fontaine qui la cerne.





L'allée des Cygnes



Cette île artificielle, longue de 850 m est particulièrement étroite. Elle ne mesure que 11 m de large et accueille sur toute sa longueur une allée bordée d'arbres, nommée l'allée des Cygnes.

Elle fut créée en 1827 pour protéger le port de Grenelle de l'expansion immobilière.

Elle sert de point d'appui à trois ponts :
- le pont de Grenelle, un pont routier situé à sa pointe aval (ouest)
- un pont ferroviaire, le pont de la ligne C du RER, dénommé pont Rouelle ou pont SNCF-Passy-Grenelle, ouvrage de pierre et arches métalliques, tracé en courbe, qui traverse l'île de biais. Ce pont, construit en 1900 pour l'exposition universelle, fut totalement désaffecté en 1937 et remis en service en 1988 à l'occasion de l'ouverture de la branche nord de la ligne C
- un pont à la fois routier et ferroviaire puisqu'à deux étages, le pont de Bir-Hakeim à sa pointe amont (est)

La statue de la Liberté, oeuvre de Bartholdi, fut inaugurée à la pointe aval de l'île le 15 novembre 1889, trois ans après celle de New York (28 octobre 1886). Cette statue fut offerte à la France par les États-Unis à l'occasion du centenaire de la Révolution. Installée à l'époque de manière à faire face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis. Elle fut retournée face à l'ouest en 1937, au moment de l'exposition universelle. Son socle porte les inscriptions « IV Juillet 1776 » et « XIV Juillet 1789 » dates respectives des révolutions étatsunienne et française.