Les frontières, c'est toujours un p'tit peu sujet à discussions... Plus ou moins graves...
Et même loin des conflits, dans notre paisible Quinzième, à la limite du non moins paisible Septième, on constate un petit quelque chose d'étrange.
En l'occurrence, ce coin d'immeuble ci :
Amusant non ?
Imaginez les facteurs, celui du 15ème et celui du 7ème, sur le seuil, à se demander qui des deux aura la tache de desservir cette adresse... Imaginez la pause des plaques, la mairie du 15 apposant sa jolie plaque, ignorant celle du 7, posée juste quelques centimètre plus bas... Et la plaque du 7, on voit bien qu'elle en a remplacé une autre... Etait-ce une plaque du 15ème ? A-t-on alors frôlé l'incident diplomatique ?... Et puis imaginez-vous écrire à cette adresse... alors quoi ? Au rez-de-chaussée, on est dans le 7ème, et au premier étage, hop, on passe dans le 15ème ?... Il y a une ligne blanche tracée dans l'escalier pour délimiter les arrondissement ?...
Quoiqu'il en soit, cette amusante bizarrerie intrigue Paris15... cette adresse est-elle finalement dans le 7ème ou dans le 15ème ?...
Paris15 aime la cuisine italienne, et lui rend hommage. Y a pas à tortiller. C'est comme ça. Et pour en ajouter une petite couche, un peu comme dans les lasagnes, Paris15 vous suggère d'aller faire un tour au 138 rue de Vaugirard.
Chez Croccante, un épiciertraiteurquifaitaussicantine. Pourquoi aller là-bas plutôt qu'ailleurs ? Parce que, si on aime la pasta, il y en a tous les jours, et de plusieurs sortes, à emporter ou à déguster sur place. Parce que, il y a de la panacotta et du tiramisu à se rouler par terre. Parce que si on se laisse faire, on rentre chez soi avec un camion chargé de victuailles en provenance de tous les coins de la botte. Parce que les sandwichs y sont fabriqués à la demande, avec des produits frais, jambon compris, découpés sous nos yeux ébahis et nos papilles en émoi : oui, mesdames-messieurs, parfaitement.
Croccante 138 rue de Vaugirard Métro : Falguière Bus : 39, 70, 89 (Pasteur) Fermé le dimanche et tout le mois d'août. Service jusqu'à 21h30.
Alors que la presse française et internationale n'a d'yeux que pour le Musée des Arts Premiers, Quai Branly, inauguré cette semaine par le Président de la République et déjà rebaptisé « Musée Chirac », Paris15 vous invite à porter un autre regard sur l'art africain.
Au 105 rue Mademoiselle, le modeste Musée des Arts Derniers entend lui renforcer la place de la production artistique des plasticiens africains contemporains sur la scène internationale.
Cette galerie, ouverte en 2003 dans le 15e arrondissement de Paris par Olivier Sultan, vous incite à la réflexion du 29 juin au 31 juillet 2006 avec sa nouvelle exposition « Des hommes sans histoire ? », sous-titrée « Histoire et spoliation des biens culturels à travers les oeuvres d'artistes contemporains ».
Comme une pierre jetée dans le jardin du Musée Branly, le Musée des Arts Derniers dénonce les guerres coloniales, puis les pillages contemporains, qui ont vu la disparition massive du patrimoine ancien de plusieurs continents, en premier lieu, l'Afrique.
Aujourd'hui, le trafic des oeuvres d'art dits « primitifs » est, d'après Interpol et Scotland Yard, le second trafic par son importance après celui de la drogue. Ce trafic et le marché des objets d'art premiers qui lui est lié pourraient servir d'illustration aux thèses économiques les plus libérales comme un condensé des défauts de la mondialisation.
A l'occasion de votre visite au Musée des Arts Derniers, vous découvrirez sur deux niveaux des créations inédites de 18 plasticiens issus de la scène artistique internationale.
Entrée libre. Ouvert de tous les jours de 11h à 19h. 105 rue Mademoiselle - 75015 Paris Métro Cambronne Téléphone : 01.44.49.95.70 www.art-z.net
Chers lecteurs, Paris15 a reçu il y a peu un mail interrogatif dont voici la teneur exacte : "Ma fille de 10 ans aimerait faire du théatre au mois de juillet, aussi je vous remercie de bien vouloir me dire si des stages ou des cours de théatre sont proposés pour des enfants de 10 ans au mois de juillet. Avec mes remerciements, dans l'attente de votre réponse..."
C'est pas chouette ça ? Un p'tit mail, poli comme il faut, pour une si bonne cause ? On a envie de retourner le 15ième (nan, restez assis, c'est une expression) pour trouver le cours de théatre qui va bien pour la choupinette.
Seulement voila, à Paris15, sur le sujet, on est sec. Et ça, c'est un peu tristoune. Mais on va s'en sortir ! Comment ? Bah avec vous ! Et oui, on vient lire quelques lignes, on découvre l'arrondissement, on farfouille dans les archives, on flâne au grès des liens, et on croit qu'on ne va rien devoir faire en échange ??? (restez assis, j'ai dit) Et bein si !
Donc, choyée lecteur, Paris15 te mets à contribution : Si tu sais répondre à la dame et nous dire ou nos mini-Paris15 peuvent aller grimper sur les planches pendant les vacances, on t'en prie, viens nous le dire au creu du commentaire !
« Ce four à pizzas, c'est toute ma vie ! Je passe plus de temps avec lui qu'avec ma femme ! » Atilio est resté napolitain jusqu'au bout des ongles, et de l'accent, même s'il vit à Paris depuis plus de 30 ans. Son resto « Da Atilio », rue de Cronstadt, c'est sa première maison ! Et forcément, Paris15 est venu lui rendre visite.
Au milieu d'affiches de Capri, de masques de Venise et d'une photo jaunie de la baie de Naples, il parle avec les mains, il chante en italien, et prépare des pizzas « sur mesure ». Normal pour un ancien couturier issu des quartiers populaires de Naples. « Mais cette voie n'était pas la mienne ! »
Après Naples, Paris. Et son histoire est presque celle de la pizza ! « Mon oncle fut l'un des premiers pizzaïolo de Paris, dans les années 1950, à Saint Germain des Prés ». Après maints allers et retours entre Naples et Paris, dans les années 1960, Atilio, alors âgé de 19 ans, s'installe définitivement à Paris en 1974. « J'ai continué à Saint Germain mais au moment de m'installer à mon compte, j'ai vu que c'était trop cher pour moi ».
C'est là que notre cher 15ème arrondissement lui tend les bras, il y a 18 ans ! Il y vit et y cherche un local, un petit, pour ouvrir un établissement simple. « C'est ce que les gens du quartier recherchent. Après tout, ils ne veulent pas que cela se développe trop ». Petit clin d'oeuil entendu. Paris15 en témoigne, Atilio adore discuter de son art. « Le truc pour la Calzone, c'est de mettre la tomate à l'extérieur, sinon ça patauge ! Bon, vous ne voulez pas de champignons, mais je vous mets des pepperoni à la place alors ? » Il discute tellement qu'il en oublie de les faire, ces Calzone ! « Bon, je vais faire vos pizzas tout de même ! », lance-t-il.
Cinq minutes plus tard, la « Micheline », son four, a rempli son office et les pizzas arrivent dans les assiettes, accompagnées d?un « Buon apetito » très chantant. D'ailleurs Paris15 se tait maintenant. Car on ne parle pas la bouche pleine.
En cette période de Coupe du Monde (Paris15 ne vous fera pas l'injure de préciser de quelle Coupe du Monde il s'agit...), et conséquemment en cette période de Brésilite Aigüe, Paris15 a jugé bon de vous présenter une boutique qui vous permettra d'assouvir vos penchants brésiliens (ne voyez là aucune allusion mal placée !) ; à deux foulées de chez vous est sise une boutique dont le but est de vous fournir en produits locaux, importés directement du pays à l'accent chantant.
Vous y trouverez par exemple la fameuse boisson énergisante au jus de guarana (aux effets proches de ceux de la caféine, mais puissance 10 ! Idéal pour les révisions tardives du Baccalauréat), mais aussi des porte-clés aux couleurs vertes et jaunes, et moult autres choses du Brésil. Cela tombe bien, la boutique se nomme Coisas do Brasil, et elle se situe au 22 de la rue Daniel Stern -- métro Dupleix. De nouveaux produits arrivent régulièrement, alors allez donc faire votre footing par là-bas pour être à la pointe des arrivages !
Ci-contre, leur site WEB : Coisas Do Brasil - vous pourrez y passer commande directement, et choisir parmi une large sélection de produits : culture, alimentation, artisanat, déco, mode...
Paris15 vous souhaite une bonne Coupe du Monde, un bon Baccalauréat, et... tout plein de bonnes choses du Brésil !
A l'heure des multiplex et très grandes salles (qui ont tout de même l'avantage d'être climatisées, ce qui n'est pas du luxe en ce moment), on se demande parfois s'il existe encore des petites salles indépendantes. Et bien oui : dans le 15ème, on peut aller au cinéma le Saint-Lambert.
Un petit cinéma de quartier comme on les aime. Trois salles, une quarantaine de films en seconde exclusivité chaque semaine. Donc très pratique en ces temps où les films ne restent pas bien longtemps à l'affiche, et pour les voir dans un cadre, disons, plus intime.
Et puis c'est joli, un rien rococo, avec du velours rouge et des dorures, qui remontent à son année de construction (1935). A ses débuts, il faisait recette le petit cinéma, et puis il a connu la crise lui aussi dans les années 70, pour être un temps loué pour des conférences. En 1975, une famille motivée, cinéphile et probablement argentée, l'a repris, histoire de lui redonner vie.
Et ça a marché : cinéphiles, grands et petits peuvent y trouver leur bonheur. Et puis, il paraît que Saint Lambert guérissait les hernies. Pas mal pour joindre l'utile à l'agréable ! (enfin, il n'est pas nécessaire d'avoir une hernie pour aller au Saint-Lambert...)
Le Saint-Lambert - 6 rue Peclet - 75015 ParisTel : 01.45.32.91.68
Les voyages, le tourisme, c'est possible pour Tous !!!
C'est par ces quelques mots que l'agence de voyages Voyagez-Aussise définit. Sa mission ? Accueillir toute demande de voyage émise par une personne handicapée et lui fournir l'assistance nécessaire pour l'organisation de services spécifiques, depuis le départ de son domicile jusqu'à son retour chez elle. Voyagez-Aussi est la 1ère agence européenne à accueillir les voyageurs handicapés comme ses autres clients, et à leur offrir un service de qualité, sur-mesure et sans surcoût injustifié dû à leur handicap. Une belle initiative hébergée dans le 15ème arrondissement, rue de Vouillé.
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