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2008
11
23

Le retour de la polémique (sans Victor)...




Et oui, chers lecteurs, au-delà de ce titre d'un goût que certains pourront trouver douteux, Paris15 souhaite vous entretenir ici de L'AFFAIRE du moment.

Paris15 a en effet été très récemment et directement sollicité par Elisabeth Adrey, ancienne gardienne du musée Bourdelle.
Il se trouve que cette dame, a grandi et habite encore (enfin, plus pour longtemps et à l'heure où ces lignes sont écrites, peut-être est-il malheureusement déjà trop tard...) dans la loge du musée Bourdelle, loge d'ailleurs déjà occupée dans le passé par sa grand-mère.
Agent de la Ville de Paris, Elisabeth a été la gardienne du musée Bourdelle, puis mutée à la maison de Balzac (dans le 16è arrondissement), tout en parvenant à conserver sa loge au musée Bourdelle, qu'elle occupe(ait ?) avec ses 4 enfants à titre gracieux (45 mètres carrés sur deux niveaux, donc pas un palace non plus...).

Le hic, c'est que la Ville, devenue il y a 6 ans propriétaire des lieux a décidé de transformer ladite loge en PC de sécurité, et a donc demandé à Elisabeth de quitter les lieux séance tenante. C'est à cette même époque qu'Elisabeth a été mutée à Balzac et que la Ville lui a fait plusieurs offres de logements, dont elle était, compte tenu de son salaire et de ses charges familiales, dans l'incapacité de payer le loyer.
Mais plus encore, Elisabeth est clairement mentionnée dans le testament laissé par Rhodia, la fille décédée en 2002 du sculpteur.
Plus exactement, Rhodia avait indiqué dans son testament son souhait que la Ville de Paris, légataire de l'oeuvre de Bourdelle, maintienne dans sa loge la gardienne, intimement liée à l'histoire de la famille Bourdelle.
Il semblerait que la question du maintien de la gardienne dans les lieux ne soit pas la seule relecture ou mauvaise interprétation du testament de Rhodia. Certaines oeuvres auraient en effet rejoint d'autres musées ou les sous-sols du musée Bourdelle, au motif officiel de "faire tourner les oeuvres". Et manifestement, ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.

Alors quoi ?
La culture à Paris s'aseptiserait-elle à ce point ?
En serait-on au point où les lieux les plus pittoresques devraient perdre leur cachet pour des raisons bassement matérielles et/ou parce que des décisions pour le moins irrationnelles et froidement administratives sont prises ? Après la loge transformée en PC de sécurité (au lieu d'en faire un petit logement digne de ce nom), ce sont les jardins qu'on transformera en parking ? L'ancien atelier en boutique ?
Comment rester insensible à la situation d'Elisabeth ?

Paris15 le demande ici solennellement, laissez cette dame tranquille, dans son logement !
Et rendez à Bourdelle ce qui est à Bourdelle !




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